Comment as-tu connu la Protection Civile Paris Seine et que fais-tu dans la vie ? 

En sortant de la prépa, je me suis dirigé en première année d'école d'ingénieurs généraliste, dans le but de me spécialiser plus tard dans l'ingénierie navale. J'ai découvert la Protection Civile lors de divers festivals, événements, sur les réseaux sociaux et même dans la rue lors de leurs maraudes. Ces bénévoles ont grandement suscité mon intérêt, et en septembre 2024, j'ai fait le choix de m'engager au sein de cette association.

Qu'est-ce qui t'as motivé à t'engager et que t'apportes ce bénévolat ?

Ma motivation première pour intégrer la Protection Civile était d'être en mesure de prodiguer les gestes de premiers secours à mes proches, en cas de nécessité. Cette organisation m'a toujours inspiré une image positive. Quelques mois avant mon engagement, je contemplais avec émerveillement les ambulances de la Protection Civile parcourir les rues parisiennes, gyrophares allumés et sirènes hurlantes. 

Au-delà de l'apprentissage des gestes de secours, ce bénévolat m'apporte une satisfaction personnelle immense et me permet de vivre des aventures hors du commun. Partager en équipe des moments d’émotions parfois d'une extrême intensité sur un laps de temps très court, sentir qu'on a pu aider au mieux une victime, me fait un bien fou à l'âme !

Comment organises-tu ton emploi du temps entre ta vie perso et tes missions de bénévolat ?

L'organisation de mon emploi du temps entre ma vie personnelle et mes missions de bénévolat au sein de la Protection Civile nécessite une planification rigoureuse. Mon engagement étant plutôt récent, je cherche toujours à me libérer dès que possible en dehors de mes cours, périodes de révisions et examens. Jamais je n'aurais pu penser réussir à concilier ces deux activités, mais étonnamment, cet engagement bénévole a renforcé mon efficacité dans mes études. En participant aux gardes BSPP/Samu, aux maraudes, et aux dispositifs de secours, je trouve une force supplémentaire pour mener à bien mes travaux scolaires. En fin de compte, je suis absolument ravi de l'équilibre trouvé entre mon engagement à la Protection Civile et mes responsabilités académiques.